« Je suis Notre-Dame du Rosaire »

Par cette réponse toute simple, la Vierge Marie, donnait son nom aux petits enfants du village de Fatima lors de sa dernière apparition le 13 Octobre 1917. Tout au long de ses rencontres avec les petits pâtres de ce hameau du Portugal, la Vierge Marie, nous a invités à oser la foi en la puissance de la Miséricorde du Seigneur qui ne peut s’exercer que si l’homme de ce temps fait pénitence, se convertit avec générosité à Dieu.

« Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »

En relisant ces paroles de notre maman du ciel, nous ne pouvons pas rester les bras croisés et attendre que nos gouvernants engagent d’eux-mêmes un processus de pacification du monde… S’ils ne se convertissent pas à Jésus, comment pourront-ils agir pour le bien de leurs peuples, et plus encore pour le bien des peuples les plus pauvres ? Sortir de l’orgueil qui conduit à vouloir diriger le monde, à être le « maître du monde » selon un roman qui a impressionné nos papes François et Benoît, n’est possible que par la Grâce Sanctifiante !

Notre maman du Ciel, venue en pleurs sur la montagne de La Salette en 1846, revient en montrant les graves dangers que court l’humanité qui refuse de se convertir. Marie le montre à trois jeunes enfants, qui selon les considérations de notre époque, n’auraient jamais pu supporter une telle vision sans être traités de psychologiquement faibles, atteints ou détraqués. Marie, face à la simplicité de ces enfants, ose leur dire la vérité sur les conséquences des péchés mortels : « l’enfer existe » ; c’est ce qui est le plus grave pour l’humanité. Se détourner de Dieu qui est amour, conduit à la haine et au massacre des populations…

N’est-ce pas cet oubli de Dieu qui est au cœur des scandales de notre temps ?

N’est-ce pas par cet oubli de Dieu qui est à l’origine des atrocités que nos journaux nous montrent si souvent ?

N’est-ce pas cet oubli que les actes humains ont des conséquences sur l’homme de ce temps, et sur l’éternité de chacun ?

Par son apparition en la « cova da ira » la Vierge Marie, demande à tout son peuple, à tous ses enfants de se mettre à regarder vers le Ciel, car le soleil qui est Dieu, pourra se réjouir de la conversion de tous… Le soleil dansant qui fut un événement cosmique vu dans le monde entier en ce 13 octobre 1917, est la marque de la joie indicible de Dieu, face à la simplicité de ses enfants qui prient le chapelet !

Dieu veut avoir besoin de notre prière, aussi simple soit-elle pour sauver le monde d’aujourd’hui des atrocités qui sont commises…. enfants exploités, abusés, mis à mort dès le sein de leur maman, tortures en divers pays de croyants en Jésus, guerres chimiques, financières en tous genres, qui exploitent les plus pauvres…

Qui répondra à l’appel de la Vierge Marie, le 13 mai 1917 ?

« Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »

Pour ce faire la Vierge Marie promet, le 13 juin 1917 : « Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône. »

Alors, pour que le Cœur Immaculé de Marie, triomphe sur le mal, prenons le temps de réciter avec foi et confiance le chapelet, le rosaire qui nous fait contempler l’action de la divine miséricorde de Dieu dans le mystère de son incarnation en Jésus de Nazareth !

Chaque soir à la paroisse il y a un groupe de priants qui se confie à la Vierge Marie par le chapelet… n’hésitez pas à venir le rejoindre et avec tous, à prier Notre-Dame du Rosaire et à vous offrir à son « Cœur Immaculé » afin qu’il triomphe de nos péchés

Père Gilles Pelletier, svp
Curé