Semaine du 14 au 21 mai 2017

Samedi 13
À 20h00, projection du film « le 13ème jour »
retraçant les apparitions de la Vierge à Fatima. Les résidentes de la Maison Sainte Germaine y sont particulièrement invitées.

Dimanche 14
5ème Dimanche de Pâques
Fête Nationale de Sainte Jeanne d’Arc
La quête à la sortie des messes est faite pour l’A.B.I.I.F. qui accompagne les malades à Lourdes
P.U, lectures et quêtes par le Groupe liturgique
Préparation au mariage de 9h30 à 12h30
11h30  Messe pour les défunts du mois d’avril
Accueil Béthanie à l’issue des messes de 10h,  11h30 et 18h30

Lundi 15        
20h45  Soirée « Jeunes familles »

Mardi 16
20h30  Réunion des parents pour les jeunes en classe de 5ème qui feront leur Profession de Foi en notre paroisse le 25 juin
20h45  Soirée-Théo avec le R.P. Gilles Pelletier

Mercredi 17   
20h15  Réunion de la Conférence Saint Vincent-de-Paul des jeunes

Jeudi 18         
10h30  Obsèques de M. Jacques Houbart
14h30  Club-Tricot
19h30  Réunion de la Conférence Saint Vincent-de-Paul des aînés

Vendredi 19  
Après la messe de 9h15, à l’oratoire, prière mariale pour les prêtres
Après la messe de 19h00, adoration eucharistique jusqu’à 20h30 avec possibilité de recevoir le sacrement de Réconciliation

Samedi 20      
18h30 : Messe, avec remise de la Bible et du chapelet  aux enfants de CE2

Dimanche 21
6ème Dimanche de Pâques
TROPHÉE  DES  PATROS : Fête de nos patronages
P.U, lectures et quêtes par le groupe « Foi et prière »

Lundi 22        
20h45  Conseil Pastoral Paroissial

Journées d’amitié à la maison Sainte Germaine ce week-end des 13 et 14 mai au 56 de la rue Desnouettes

Mardi 23 mai à 20h30 à la paroisse :
Conférence du Père Guillaume de Menthière
sur le thème : « Fatima : les événements, le message, l’impact ».

 

Intentions de prière

  • Les enfants de CE2 à qui seront remis samedi prochain une bible et un chapel et, et qui recevront pour la première fois le sacrement du pardon
  • Thibault Colonna et Antoine Loison qui vont être baptisés
  • Arnaud Burel et Caroline de Reynal de Saint-Michel qui se marieront le 27 mai en Martinique
  • Nos malades
  • M. Jacques Houbart et Mme Marguerite de Crozé, défunts

 

DIMANCHE  PROCHAIN  21  MAI : TROPHÉE  DES  PATROS
Ce sera fête pour nos deux patronages. Les familles de la paroisse sont invitées. Des feuilles vous donnant les précisions nécessaires sont à votre disposition dans l’entrée de l’église. Venez nombreux. Tournoi de tennis, jeux familiaux sur la cour, jeux d’intérieur, stands de restauration, kermesse …

Ce dimanche 14 mai, à 15h30 à la cathédrale, messe annuelle de l’Œuvre d’Orient, célébrée par S.B. Obrahim Sedrak, patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques.

Les samedi 20 et dimanche 21 mai à la Maison Marie-Thérèse, 277 Bd Raspail, 14ème, Journées d’amitié et d’entraide pour les prêtres. Ouverture des comptoirs et des jeux : samedi de 10h à 18h – dimanche de 10h à 18h.

Le mardi 30 mai, 9ème veillée de prière pour la vie, de 19h30 à 22h, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les évêques des huit diocèses d’Île de France vous invitent à cette veillée de prière. Vous pouvez, à cette occasion, confier une intention de prière pour la vie en l’envoyant à votre évêque, au moyen du dépliant mis à votre disposition dans l’entrée de l’église.

Du 19 au 23 septembre, pèlerinage  » Lourdes Cancer Espérance » sur le thème : « Ne vous laissez pas voler l’espérance ». Si vous ou l’un de vos proches êtes concernés par cette maladie, n’hésitez pas à venir partager ce temps privilégié de prière et de partage.
Inscription jusqu’au 30 juin : LCE Paris, 23 avenue Friedland, 75018   Tel : 06 59 94 06 55
Site : www.lce75.org

DÉDUCTION  D’IMPÔTS :
Redevable de l’ISF, vous pouvez déduire 75% de votre don et ainsi « investir votre impôt » auprès de Fondations reconnues d’utilité publique. Vous avez le choix :
La Fondation Notre-Dame
– Entraide & Education (Fondation Notre Dame)
– Projets de solidarité, d’éducation et de culture à Paris
Collège des Bernardins
– Fondation pour l’Insertion par le Logement
– KTO Le message de l’Évangile à la Télévision
La Fondation Jean-Léon Le Prevost qui a pour but de soutenir les œuvres tenues par les Religieux de St Vincent-de-Paul.

Neuvaine de prière au Père Jean-Léon Le Prevost (1803 – 1874)
Fondateur de la Congrégation des Religieux de Saint Vincent-de-Paul du 15 au 24 mai
Vous le savez peut-être : depuis plusieurs mois, des travaux important de rénovation sont effectués au petit sanctuaire de Notre-Dame de La Salette, situé au 29 rue de Dantzig, dans notre arrondissement. Ce sanctuaire est un lieu historique de notre Congrégation fondée le 3 mars 1845, à Paris, par Jean-Léon Le Prévost, Clément Myionnet et Maurice Maignen. L’apparition de la Vierge Marie sur la montagne de La Salette date du 19 septembre 1846 et a marqué profondément notre Congrégation dès ses origines. Notre petit sanctuaire est le premier lieu parisien dédié à la Vierge de La Salette, Marie Réconciliatrice des pécheurs. A l’occasion de cette rénovation en cours, le corps de Jean-Léon Le Prevost, reconnu vénérable par l’Eglise, doit être exhumé. Pour cette circonstance, nous vous invitons à vous joindre à nous par une neuvaine de prière à notre vénéré fondateur.

Neuvaine au Vénérable Jean-Léon Le Prevost

  • Réciter le « Notre Père », suivi du « Je vous salue Marie »
  • Réciter la prière d’intercession au Père Le Prevost avec la grâce que vous désirez
  • Prier en communion avec tous ceux qui ont demandé des grâces et pour ceux qui souffrent
  • Et terminer par le Gloire au Père.

Prière d’intercession au Père Le Prevost
Seigneur, nous te remercions d’avoir appelé le Vénérable Jean-Léon Le Prevost, à la suite de saint Vincent-de-Paul, à servir les pauvres et les petits. Mets en nous ce même amour pour ceux qui souffrent et qui peinent ; Accorde-nous, par son intercession, les grâces que nous sollicitons. Puissions-nous l’invoquer un jour comme l’un de nos protecteurs. Nous te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen !
Je te remercie, divin Seigneur, des sentiments que tu mets en mon cœur pour me consoler au milieu des épreuves et des souffrances. J’espère en Toi ; tu m’es demeuré fidèle et j’ai senti ta douce bonté qui m’a soutenu et encouragé. Par l’intercession du Vénérable Père Le Prevost, je te demande cette grâce particulière. Je te prie, afin qu’en toute chose je sois bien docile sous ta main et que je me conforme avec amour à ton adorable volonté. Amen !
(Prière inspirée des lettres du Père Le Prevost)

Première exhumation du corps du Père Le Prevost le 9 novembre 1938
Le 9 novembre 1938, le corps du Père Le Prevost fut transféré du cimetière de Chaville au Sanctuaire Notre-Dame de La Salette. Ce fut un événement important pour toute la Congrégation. Ce jour-là fut faite la reconnaissance canonique en vue de sa béatification. On ouvrit son cercueil et le médecin fit l’examen de son squelette. Après avoir procédé au traitement, il fut revêtu d’une soutane et d’une étole et déposé dans le caveau, dans l’abside droite du Sanctuaire. Pour cet événement, le Supérieur général de l’époque fit faire une neuvaine qui se clôtura le jour de l’exhumation. Récemment, nous avons découvert un article dans un journal de St-Étienne donnant le récit d’une guérison attribuée à l’intercession du Père Le Prevost. Le fait s’est passé à St-Étienne au moment de l’exhumation du corps du vénéré fondateur en 1938. Il s’agit de la guérison du papa d’un jeune enfant du patronage que les médecins préparaient à la mort face à une maladie intraitable.
« M. R… avait été opéré la veille pour une pancréatite aigüe qui avait provoqué une péritonite et l’appendicite. L’estomac était perforé et les intestins nageaient littéralement dans le pus. Une hémorragie aggrava la situation. Le médecin lui dit qu’il n’y avait plus de guérison possible. Le Père RSV se rendit près du malade. Après avoir confessé M. R… il l’invita à recourir à l’intercession du R. P. Le Prevost et lui remit son image. Il récita avec le malade la prière indiquée. La neuvaine devait se terminer le jour de l’exhumation des reliques. Le malade eut une grande confiance et il appliqua l’image du R. P. Le Prevost sur la partie malade de son corps. Vers le milieu de la nuit, il ressentit comme une sorte de revirement heureux dans son corps. Dès le lendemain, la fièvre avait disparu, il commença à boire et à se nourrir. Le chirurgien étonné ne pouvait en croire ses yeux. {…} M. R.… est persuadé qu’il doit sa guérison à l’intercession du R. P. Le Prevost ».

Nul n’est censé ignorer la loi

Tout comme moi, vous connaissez certainement cet adage : « Nul n’est censé ignorer la loi ». Voilà  qui devient pourtant chose de plus en plus difficile quand on sait que notre pays est doté d’une surabondance de textes législatifs qui dépassent le nombre de 10 000 lois et de 120 000 décrets. En France, la longueur moyenne du Journal officiel de ces dernières années est de l’ordre de 23 000 pages. Bonne lecture et bon courage aux étudiants en droit. Je comprends donc que la plupart d’entre vous puisse ignorer la loi du 10 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et le Sénat, quelques semaines après la canonisation de Jeanne d’Arc. En voici le contenu :

Art 1er – La république française célèbre annuellement la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme
Art. 2 
– Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans.
Art. 3 
– Il sera élevé, en l’honneur de Jeanne d’Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription :
A Jeanne d’Arc,
LE  PEUPLE FRANÇAIS  RECONNAISSANT

La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi d’Etat.

Qu’en est-il aujourd’hui de cette loi si lointaine dans le temps ? Dans le Journal Officiel du 8 septembre 1994, le premier ministre d’alors rappelait : « La loi du 10 juillet 1920 qui institue une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, est toujours en vigueur. Cette fête donne lieu chaque année à une célébration le deuxième dimanche du mois de mai…/… Le Gouvernement veillera, comme par le passé, à ce que la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, continue d’être célébrée à l’avenir conformément aux dispositions de la loi… »

Ce dimanche est donc jour de fête nationale. Historiquement, nous nous rappelons que notre paroisse sous le vocable de Notre-Dame de Nazareth s’est installée en un lieu où il y avait déjà un patronage du nom de « la Jeanne d’Arc de Vaugirard ». Nos patros actuels sont restés sous ce vocable. Nous ne saurions oublier celle qui en est la patronne.

J’ai un souvenir marquant qui remonte à quelques années. Dans l’une de nos œuvres de proche banlieue, nous avions une statue de « la sainte de la patrie ». Chaque année, le deuxième dimanche du mois de mai, conformément à la loi, les autorités civiles se rassemblaient devant cette statue, avec fanfare et discours. On m’avait demandé de me joindre à cette cérémonie et d’y apporter ma pierre en disant quelques mots. Les intervenants précédents avaient été poliment applaudis. Au terme de mon petit discours, ce fut un grand silence. Qu’avais-je donc dit ? J’avais parlé de Jeanne ; j’avais rappelé cette voix de l’archange saint Michel disant à cette pucelle : « Il y a grande pitié au royaume de France » ; j’avais cité les papes ; j’avais rappelé la vocation chrétienne de notre pays, fille aînée de l’Eglise. Après la célébration, nombreux furent celles et ceux qui vinrent me trouver pour m’avouer privément leur enthousiasme et me prodiguer leurs remerciements : « J’avais tellement envie d’applaudir, mais je n’osais pas », me répétaient-ils.

Les saints et les saintes doivent être applaudis ; ce sont nos modèles. Plus encore, ils faut les prier. Bien sûr, nous avons à confier à Jeanne d’Arc notre pays et son nouveau président, mais nous avons aussi à confier à son intercession nos patros qui seront en fête dimanche  prochain. Vous le savez : ce sera le Trophée des patros ; vous y êtes invités. Jeanne la battante, Jeanne la pucelle, Jeanne la priante, Jeanne la sainte … Quel magnifique modèle pour les jeunes d’aujourd’hui, pour nous tous et pour notre pays ! Donc bonne fête nationale à tous.

Père Gilles Morin, Curé