Lettre aux puissants de ce monde

Ô vous les rois et les reines, les présidents et les présidentes, ô vous les chefs d’état et les puissants de ce monde, souvenez-vous de Celui qui règne au-dessus de vous et à qui vous devez tout. Lui est le Roi de l’univers. Quand bien même fussiez-vous élus par le peuple, souvenez-vous que vous n’auriez aucune autorité si elle ne vous avait été donnée d’en haut par votre Père des cieux. Vous n’êtes pas Dieu ; vous en êtes les intendants. Vous n’êtes ni maîtres de la vie ni tout-puissants.

 

Ô vous les rois et les reines, les présidents et les présidentes, ô vous les chefs d’état et les puissants de ce monde, n’oubliez pas Celui qui vous a doté de tant de talents, qui vous a confié tant de biens et vous a assigné une si belle mission. Vous êtes ses gérants, ses ouvriers dans Son champ, ses vignerons dans Sa vigne. Tournez-vous vers Lui et suppliez-le de vous faire souvenir de Lui. Un jour viendra où il reviendra et vous demandera compte de votre gestion.

 

Ô vous les rois et les reines, les présidents et les présidentes, ô vous les chefs d’état et les puissants de ce monde, souvenez-vous de Celui par qui tout fut créé et sans qui rien ne s’est fait. Il est le Christ, le Seigneur. Contemplez-le pour régner comme il a régné, pour gouverner comme il a gouverné, pour servir comme il a servi, pour vous donner comme il s’est donné. Que vos paroles soient en harmonie avec Ses Paroles ; que vos actes soient en consonance avec Ses actes. Un jour viendra, pour vous comme pour tous,  où « tout genoux fléchira et où toute langue proclamera : « Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père » ».

 

Ô vous les rois et les reines, les présidents et les présidentes, ô vous les chefs d’état et les puissants de ce monde, écoutez les petits, les pauvres, les souffrants, les vieillards  et les agonisants qui crient vers le Roi des rois : « Jésus, souviens-toi de nous quand tu viendras dans ton royaume ». Fussent-ils des sans voix, des embryons ou des moribonds, leur cri résonne dans le cœur de Dieu. Si aujourd’hui vous pouvez nous gouverner, c’est parce que dès votre conception, votre vie a été respectée et protégée. Demain, si Dieu vous prête vie, vous serez très âgés et diminués ; vous souhaiterez alors être considérés, accompagnés, toujours respectés, et aimés.

 

Ô vous les rois et les reines, les présidents et les présidentes, ô vous les chefs d’état et les puissants de ce monde, nous prions pour vous. Mère Teresa, affirmait que le monde irait mieux si vous passiez plus de temps à genoux, en prière. Alors, priez vous aussi ; priez pour vous et pour notre monde. Et s’il vous plaît, souvenez-vous de nous, priez pour nous.