Semaine du 9 au 16 avril 2017

Dimanche 9
DIMANCHE DES RAMEAUX
Messe et bénédiction des rameaux au début de toutes les messes
à 8h309h4511h30 et 18h30
Lectures et quêtes par le Conseil Pastoral Paroissial
La quête est faite au profit de nos colonies de vacances
A la messe de 9h45 : présentation des bébés qui seront prochainement baptisés
La messe de 11h30 est célébrée à l’intention des défunts du mois de mars.
à 16h00 en notre église
Concert spirituel sur la Passion
« Les sept dernières paroles du Christ
Œuvres de Haydn, Vivaldi, Bach …

Lundi 10
JOURNÉE  DU  PARDON
Adoration et confessions de 10h00 à 22h00

Mardi 11                    
10h30  Obsèques de Mme Anne-Marie Dacier Falque

Jeudi 13
JEUDI  SAINT
Pas de messe le matin
9h00 Office des lectures et laudes
13h30 Répétition pour les clercs
19h30  MESSE  EN  MEMOIRE DE  LA  CÈNE DU SEIGNEUR
Adoration jusqu’à minuit à l’oratoire

Vendredi 14
VENDREDI  SAINT
Journée de prière, de jeûne et d’abstinence
9h00  Office des lectures et laudes
13h30  Répétition pour les clercs
15h00  Chemin de Croix dans l’église
19h30  CÉLÉBRATION  DE  LA  PASSION

Samedi 15
SAMEDI  SAINT
9h00  Office des lectures et laudes
13h30  Répétition  pour les clercs

SOLENNITE  DE  PÂQUES

Samedi 15
21h00  VEILLÉE  PASCALE

Dimanche 16                     
DIMANCHE  DE  PÂQUES
Messes à 10h00, 11h30 et 18h30 (pas de messe à 8h45)
P.U, lectures et quêtes par les patronages
17h00  Vêpres et Salut du Saint-Sacrement

Lundi 17                    
Messes à 9h15 et 19h00
La paroisse sera fermée entre 12h et 17h00

 

Intentions de prière

  • Nos catéchumènes : Olivier Szafran et François Tche Tche de notre paroisse qui seront baptisés dans la nuit de Pâques
  • Nos malades
  • Mme Anne-Marie Dacier Falque, défunte

 

Conférence de Carême à Notre-Dame de Paris
Conférence à 16h30 ; Adoration à 17h15 ; Vêpres à 17h45 ; Messe à 18h30.
→ 6ème conférence à 16h30 ce dimanche 9 avril : « Dieu est-il humain ? » par Olivier Boulnois, philosophe, professeur à l’EPHE.

Offrandes de carême

Des enveloppes sont à votre disposition dans l’entrée de l’église. Vous pouvez y déposer votre offrande de carême en faveur des objectifs que nous vous avons proposés, à savoir :

  • L’œuvre d’Orient : en faveur des étudiants chrétiens d’Irak
  • Les Religieux de Saint Vincent-de-Paul : pour leur œuvre  à Bobo-Dioulasso.

COMPTES  DE  LA  PAROISSE
Vous trouverez à votre disposition dans l’entrée de l’église un tiré à part vous fournissant le compte rendu financier de la paroisse pour l’année 2016.
Un grand merci à Ghislaine d’Abbadie et à Sylvie de Badereau qui, discrètement, généreusement et efficacement, assurent la comptabilité de la paroisse.  Merci à Valérie Heitz qui s’occupe du Denier de l’Eglise. Ces services effectués bénévolement ont une grande importance pour la bonne marche de nos différents mouvements, y compris sur le plan pastoral.
Merci aussi aux membres du Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques qui ont non seulement de réelles compétences mais aussi un excellent esprit.

Aide aux chercheurs d’emploi
L’association VISEMPLOI, d’inspiration chrétienne, propose à tout chercheur d’emploi des séances de formation à la recherche d’emploi du 25 avril au 10 juin 2017 les mardi et samedi matin au 2 rue Gerbert 75015 Paris.
Gratuits et sans inscription préalable. Entrée libre : voir programme sur site www.visemploi.fr
Contact: Quentin: 06 72 88 17 42.

Bureau d’accueil de la paroisse
Pour cette Semaine Sainte, il sera ouvert jusqu’à vendredi inclus uniquement l’après-midi de 15h à 19h, et le samedi 15 de 9h45 à 12h et de 15h à 18h30

Bonnet d’âne

« Vous trouverez une ânesse attachée et son petit avec elle, dit Jésus. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : « Le Seigneur en a besoin«  ». Voilà donc l’ânesse et l’ânon libérés pour porter Celui qui va être acclamé. Quel honneur ! Habituellement on vient les détacher pour tracter et labourer, pour les charger de lourds et pesants fardeaux. Nous connaissons la suite : l’entrée triomphale à Jérusalem sous les cris des « Hosanna ! » Jamais cet ânon n’avait connu cela, lui l’humble serviteur de ses maîtres. Avec ses grandes oreilles il entend cette foule répéter : « Hosanna au fils de David, Hosanna au plus haut des cieux ! » Ces acclamations en disent long. « Hosanna ! » Ce mot hébreux signifie en effet : « Sauve, je t’en prie »… et le peuple a tellement besoin d’être sauvé.

Nombreux êtes-vous, sans doute, à connaître la fable de Jean de La Fontaine, « L’âne qui portait les reliques ». Moins nombreux, peut-être, sont ceux parmi vous qui savent que notre fabuliste  s’est inspiré d’Esope, écrivain grec du VIème siècle avant notre ère, qui déjà nous parlait d’un âne. « Un homme, écrivait-il, ayant mis une statue de dieu sur le dos d’un âne, le conduisait à la ville. Comme les passants se prosternaient devant la statue, l’âne, s’imaginant que c’était lui qu’on adorait, ne se tint plus d’orgueil ; il se mit à braire et il refusa d’avancer. L’ânier, devinant sa pensée, lui dit en le frappant de son gourdin : « Pauvre cervelle ! il ne manquait plus que cela, de voir un âne adoré des hommes. »

Notre ânon de l’Evangile n’est pas chargé d’une simple statue ; il porte un trésor inestimable : Jésus de Nazareth, le Fils éternel du Père, vrai Dieu né du vrai Dieu. Il ne s’arrête pas ; il ne s’illusionne pas. Plein de sagesse, il accomplit sa mission. Ensuite, il s’en retournera dans son laborieux quotidien. Il retrouvera ses charges de pierres et de paille. Lui qui a de grandes oreilles entendra peut-être, quelques jours plus tard, la foule crier « À mort, à mort, crucifie-le !» Il ne comprendra pas ; il se souviendra seulement avoir porté cet homme Jésus, Dieu né de Dieu qu’il ne saurait oublier. Peut-être même le verra-t-il passer près de lui en son chemin de croix. Alors il braiera, comme pour demander qu’on le détache afin de lui permettre de porter à nouveau ce Jésus jusqu’au Golgotha.

Brave âne de l’Evangile ! Interrogeons-nous : Qui est un âne, au sens où nous l’entendons aujourd’hui ? Il fut un temps, au 18ème siècle, où le bonnet d’âne était passé à des élèves, non pour les punir mais pour les encourager. À cette époque en effet, l’âne était considéré, par certains, comme sage et savant. On citait en exemple l’âne de ce dimanche des Rameaux. En affublant un mauvais élève de cet étrange bonnet aux longues oreilles, on espérait donc qu’il allait être gagné par ces qualités.

Le temps du carême, marqué par nos efforts, nous a préparés à nous laisser détacher. Le Seigneur veut avoir besoin de nous pour le porter … le porter sous les acclamations, le porter jusqu’au Calvaire. Lui, de condition divine, a pris la condition de serviteur, il s’est abaissé. C’est son enseignement à l’école de l’Amour. Reconnaissons que nous sommes trop souvent de piètres élèves. Nous sommes tellement portés à nous enorgueillir, à nous défiler, à fermer nos oreilles aux appels du Seigneur. Demandons à Jésus de déposer sur nos têtes un bonnet d’âne, non pour nous punir mais pour nous encourager … oui, nous encourager à ressembler un peu plus à cet humble âne de Jérusalem qui, un jour, a porté sur son dos Celui qui a porté sur ses épaules tout le péché du monde.

Père Gilles Morin, Curé