La joie, toujours, et par-dessus tout

 

Ceux qui étaient présents à la conférence de Mgr. Pascal Gollnisch le lundi 1er décembre l’ont entendu : Parmi les 3000 chrétiens de Mossoul qui ont été acculés à choisir de renier le Christ, de mourir ou de partir, pas un seul n’a apostasié … pas un n’a voulu envisager sa vie et son avenir sans Celui qui est la Lumière du monde et la source de la Joie. Tous sont restés debout, fermes dans leur foi. N’y a-t-il pas là motif d’admiration et d’action de grâce ?

 

Cette semaine, une fidèle de Notre-Dame de Nazareth s’est proposée pour écrire un témoignage sur l’une de nos paroissiennes de longue date. Vous le trouverez dans l’entrée de l’église. Il s’intitule : « Zoom sur une paroissienne en mission ». Prenez le temps de le lire. C’est à priori le premier d’une série. N’y voyez-vous pas un motif d’admiration et d’action de grâce ?

 

Ce vendredi, comme vous avez pu le constater, le vent soufflait fort dans les rues de Paris et donc aussi sur la petite esplanade devant notre bureau d’accueil paroissial. Vers la fin de matinée, une violente bourrasque s’est soudain engouffrée dans la tente qui abrite notre grande et si belle crèche. Sous l’impact de cette bourrasque, la tente se déplaça avec fracas de plus de 50 cm. La crèche fit de même et suivit … sans s’effondrer, sans même qu’aucun santon ne tombe. Plus de bruit que de casse. En ces temps où les crèches sont malmenées et quasi interdites publiquement de cité, n’y voyons-nous pas un signe ? N’y a-t-il pas là motif d’action de grâce ?

 

Ce dimanche, nous avons la visite de notre Vicaire général, Monseigneur Eric de Moulins Beaufort. Il va recueillir l’engagement de nos servants de messe et leur remettre leur insigne. Regardez ces enfants et ces jeunes, tout de blancs vêtus comme pour exprimer leur désir de vivre de la sainteté de leur baptême et de servir le Christ à travers la personne du prêtre à l’autel. Eh oui ! dans ce monde difficile, il y a encore de bons jeunes, fervents, résolument décidés à vivre en ami de Jésus et à être comme autant d’étoiles qui scintillent au sein de leurs camarades trop souvent ignorants du mystère de l’Incarnation ou indifférents aux appels à la conversion. Nos servants d’autel ne sont-ils pas un motif d’action de grâce ?

 

Ce troisième dimanche de l’Avent, appelé le dimanche « gaudete » du verbe latin « gaudere » qui signifie « se réjouir », est une invitation à la joie. « Soyez toujours dans la joie » nous exhorte l’apôtre Paul. Vous me direz : « Mais, Père, il y a tant de mauvaises nouvelles », et je vous répondrai : « Mais, voyez, il y en a tant de bonnes et de belles. Alors soyez toujours dans la joie ». Et puis, il y a LA BONNE  NOUVELLE par excellence à laquelle nous nous préparons : La grande joie de Noël que nul ne pourra nous ravir. Ne doit-elle pas tout illuminer ?

 

Père Gilles Morin, curé